Quelques notes et extrait suite à ma lecture du livre "L'enfer numérique" - "Voyage au bout d'un Like" de Guillaume Pitron au éditions "Les liens qui libèrent" (ISBN 9791020909961).

Page 22 :

"…face à l'avalanche de contenus dont vous bombardent les GAFAM. Vous ne vous rendez donc pas compte qu'en faisant du numérique un instrument de votre émancipation, vous vous précipitez dans les bras de vos nouveaux maîtres. Vous courez le danger que le bénéfice de vos nouvelles habitudes véganes et locavores soit annihilé par l'explosion de votre empreinte numérique et les prodigieux effets rebonds que ce Léviathan électronique va engendrer."

Page 44 :

Car le numérique pollue. Énormément. […] Si le numérique était un pays, il se classerait au troisième rang des consommateurs d'électricité, derrière la Chine et les États-Unis.

Page 72 :

Dématérialiser, c'est matérialiser autrement

Bela Loto

Page 125, à propos des trottinettes électriques qui mémorisent les déplacements de ses utilisateurs… :

Réféchissez à deux fois avant de troquer une chose qui a un coût pour une autre qui, elle, n'a pas de prix…

Page 196 :

initiative digitalcleanupday.org qui invite à prendre un jour chaque année pour nettoyer divers espaces de stockage: emails, fichiers (notamment cloud), le prochain est le 18 mars 2023 (mais on n'est pas obligé d'attendre 2023 !-)

Page 198 :

Nous tourner vers des services respecteux de la vie privée permet également de limiter la ponction de data, donc leur stockage énergivore. Pour ce faire, préférer les applications de messagerie Signal et Olvid, ouvrir une adresse mail sur ProtonMail et passer par le service de cloud de l'E-Foundation, quitte à débourser quelques euros… pour ma part j'utilise Zaclys depuis des années (partage de fichiers, dont photos avec nextcloud, agendas…)

Page 222 :

le design de l'attention ou "captologie", référence le livre de Nir Eyal : Comment créer un produit ou un service qui ancre des habitudes, Eyrolles, 2018

Page 313 :

À l'image de la Waag Society, des communautés d'hommes et de femmes que nous pourrions appeler les «frugaux-résilients» se multiplient à travers le monde. Comme les animateurs des réseaux LibrePlanet et Framasoft, ils croient aux vertus des logiciels libres (tel que Linux). Ils jurent souvent par les low tech, ces «basses technologies» à la fabrication simplifiée, donc plus facilement réparables et recyclables.

Lien vers la critique de ce livre de Stéphane Bortzmeyer : https://www.bortzmeyer.org/enfer-numerique.html